Us deixem amb el comentari, dedicat a Roberto Oliván, d’un espectador després de veure ‘Lonely together’ al Festival Equilibrio, a l’Auditorium Parco della Musica de Roma al febrer de 2015
Cher Roberto,
jamais comme hier soir je n’avais été aussi en accord, de coeur, d’esprit et de corps, avec un travail chorégraphique. Vous n’étiez plus des danseurs, mais deux etres, aux origines du monde, de ses terreurs, de ses guerres, de ses amitiés, de ses fraternités, de ses pardons…
Tu as certainement pensé que j’étais un illuminé, un exentrique…en t’embrasssant les mains. Non. Je suis un etre très normal.
Sache que je ne suis jamais allé attendre des danseurs après un spectacle. Jamais. Et j’en ai vu des dizaines et des dizaines de spectacles, depuis l’époque où j’ai découvert Béjart, en 1977. J’habitais Bruxelles et j’avais des amis danseurs à Mudra…
Gregory était splendide, bien évidemment, toute l’Afrique à lui seul, avec toutes ses blessures, ses victoires, ses dignités.
Mais toi c’était encore autre chose. Tellement autre chose, avec aussi déjà au-delà de la performance physique, de ta souplesse, de toutes les émotions qui passent par ton corps, déjà comme un acceptation des années qui avancent en nous…Je me suis senti en totale empathie avec tous tes gestes, surtout les plus infimes, les plus minimes, les plus imperceptibles….
Je pourrais encore t’écrire beaucoup de choses sur hier soir, mais j’en reste là.
j’espère que la vie permettra encore que nos chemins se croisent.
Juste te dire que votre travail me procure une force incroyable, et me laisse croire que l’homme est vraiment capable du meilleur.
Amitiés,
Bernard
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Lonely Together
Gregory Maqoma / Roberto Olivan presenta Lonely Together. Del 16 al 18 d'octubre